Des disques des Cardigans on n’a rien à dire, ce celui-ci comme des précédents. On porte autant d’intérêt à ce « Long gone before daylihgt » qu’au nouvel album de Florent Pagny ou de Patrick Fiori. Rien dans cet album, aucune chanson ne sauve cet opus et quand l’ensemble de la critique fait de Cardigans un groupe acceptable, on se demande bien le pourquoi du comment. Lisse, ennuyeux, sans entrain, les Cardigans sont une sorte de paysage monotone au possible, vide de sens(ations). Même la voix, pourtant jolie, de Nina Persson semble perdre de sa crédibilité. Il y a quelques mois, Nina Persson revenait sur le devant de la scène avec un disque très moyen, cette fois on a droit à un disque moins que moyen qui révèle assez bien la politique artistique de l’ensemble de la chaîne promotionnelle de la pop : un condensé d’ennui pour une vente maximale de disque dont les résultats peuvent être logiquement connu par avance. Les Cardigans vendront des millions de disques et nous on restera à l’écoute de l’album d’Erlend Oye. |