On ne peut pas dire que les derniers albums d’Iggy pop nous ait vraiment emballé. Contrairement à Neil Young (un autre vieux de la vielle) avec qui il partage un âge avancé et une certaine irrégularité discographique, Iggy pop semblent peu à peu dériver vers le bas et abaisser par là même sa moyenne. Si son aura demeure, sa musique passe sans qu’elle ne nous manque vraiment. Peut-être parce que l’Iguane vit hors du monde (il faut oser s’entourer des inutiles Sum 41), loin des centres névralgiques de la musique actuelle, Skull ring possède un aspect d’outre-tombe, une saveur de rance. En fait, hormis pour quelques fans fidèles ayant signé avec l’iguane un pacte éternel, et quelques vieux types capables de croire que les Rolling stones sont encore le meilleur groupe de rock’n’roll du monde, on ne voit pas trop qui pourrait succomber à ces chansons presque grabataires. Seule une poignée d’entre elles et un certain charisme sauvage d’Iggy pop sauve la face d’un album sur lequel on ne s’étendra pas trop. |