Ce qu’il y a de bien dans la musique pop c’est que le minimum de moyen n’a jamais été une barrière s’il y a un peu d’imagination. Parfois une guitare et une voix peuvent à elles seules nous toucher. Ce qui est important, c’est le talent, la capacité à écrire des mélodies obligatoirement basiques mais qui pourtant, font croire l’espace de quelques minutes qu’elles sont les premières du genre. Et ce talent, Orgamilk le possède en lui. Sur « Fluid », première tentative autoproduite mais jamais brouillonne, le Français démontre tout son savoir faire. En onze titres, il se révèle d’une grande saveur (« Guilty crowds »), d’une belle épure (« Nice day »). Les mélodies universelles s’élèvent du silence pour envahir l’espace grâce à une douceur et une tendresse délicate (« Word of happiness »). Sur « Fluid », il n’y a pas de poudre aux yeux, Orgamilk n’en a point besoin, il y a seulement le minimum vital (« You belong to this »). Le reste n’est que fioriture inutile. Sur « fluid » tout est dit et nous souhaitons à Orgamilk prochainement, une plus grande distribution pour ce premier essai réussi. |