Jusqu’à ce « Places » nous ne connaissions pas Georgie James pourtant auteur d’un précédent album. Depuis « Places », il devient une référence pour la pop électrique ne cherchant jamais à choisir entre le grand public et l’underground. Le grand public d’abord parce que ses chansons sont accrocheuses (« Comfortable headphones »), classiques, sonnent bien à l’oreille avec toutes ses références, des Beatles (« Look me up ») au Beach boys. A l’underground ensuite parce que Georgie James ne néglige jamais la qualité. Ses mélodies comme ses arrangements et sa production bien léchées, sont autant de preuve d’une maîtrise absolue de son art de la comptine électrique pop. On pourra regretter peut-être un léger manque de prise de risque, quelques dérapages qui n’arrivent jamais, mais on ne pourra pas lui reprocher son talent pour nous livrer un impeccable disque de pop intemporel (« Cake parade »). Et comme en plus « Places » parvient à nous toucher, à pénétrer notre intimité, on oubliera ces quelques défauts pour se concentrer sur sa fraîcheur franchement bienvenue. |